En janvier 1981 j'ai distillé toute la récolte, environ 500 hectolitres de vin.
Il s'agissait d'un assemblage de Baco Blanc et d'Ugni blanc. A la vendange, on laisse la fermentation naturelle se faire, on remplit les cuves au maximum et le vin est conservé sur lie avec le co2 restant de la fermentation.
Le vin a un degré faible, en dessous de 9 °, moins il y a de degré, plus il y a de matière à distiller.
C'est "Dargelos" d'Eauze qui est venu distiller à la propriété, l'armagnac titrait plus de 55° à la sortie de l'alambic.
Nous l'avons mis dans des fûts neufs pendant une année, puis dans des fûts de conservation où il se trouve encore.
L'armagnac y perd 0.5° par an, l'alcool s'évaporant. C'est la part des anges.
Un armagnac fabuleux, en apéritif ou sur un repas.
jpl